Double célébration à la paroisse universitaire saint Marc, d’abord la visite pastorale de Mgr l’archevêque de Kananga et le 35e anniversaire de la fondation de cette paroisse. Une messe d’action de grâce était présidée par Mgr Marcel Madila Basanguka entouré de quatre prêtres. Le père-évêque faisant sienne une phrase écrite au mur de la paroisse : « la foi à la hauteur de P.U. », demande aux chrétiens de la paroisse universitaire, que cette foi se traduise dans les actes comme par exemple prendre soin de nécessiteux. Pour lui la grande leçon en ce troisième dimanche de pâque, se résume en trois choses, d’abord les apparitions ne sont pas un jeu de cache-cache avec Jésus, qui apparait puis disparait mais plutôt il est là présent à nos côtés, ensuite le repas le poisson et le pain c’est dire que Jésus nous devance pour prendre soin de nous, la question à répétition à Simon Pierre : « m’aimes-tu », est une demande d’affection et un engagement à servir les autres. Mgr Marcel pense qu’au lever du soleil c’est le moment où les ténèbres et la lumière se disputent le pouvoir, c’est à cet instant que Jésus à la rive du lac. Les disciples le reconnaissent qu’à peine c’est dire que Jésus est là au bord de nos souffrances, de nos vicissitudes de la vie, il est pour trouver solution à nos problèmes. Peu après son sermon, Mgr Madila a administré le sacrement de confirmation aux quarante-sept confirmands. Abbé Augustin Loko tout en remerciant tous ceux qui de loin ou de près ont travaillé pour la réussite de cette fête patronale, invite ses paroissiens à plus d’ardeur dans leur engagement en tant que chrétiens catholique mais surtout à vivre pleinement leur foi. Et après il a présenté tous les concélébrant de cette eucharistie.
Après la bénédiction finale le professeur Pamba Kamba a souhaité à leur hôte la bienvenue, tout en formulant le vœu de voir leur chapelle élargir en dimension car le nombre des chrétiens ne fait que croitre, lorsque l’on sait que sa superficie est illimitée. Déjà au niveau de la paroisse une solution est en vue c’est pourquoi il demande à l’archevêque de s’impliquer et lui a remis un cadeau qui est l’équivalent d’une soutane. Avec joie les jeunes ont joué à une saynète, il y a eu des poèmes et un pas de danse par les mamans catholiques. Cette grande fête s’est terminée par un repas de fraternisation.
Verdonck Tshiya